Sommaire
Page 3 – Éditorial – par W. Delvingt
Page 4 – Le Décret relatif aux Parcs Naturels a vingt ans ! – par J. Stein
Page 8 – Observations relatives à la biologie et à la nidification de quelques abeilles sauvages psammophiles d’intérêt en Wallonie – par N. Vereecken, E. Toffin, M. Gosselin et D. Michez
Page 14 – Présence de la coccinelle asiatique dans la réserve AG du Vague des Gohmets – par J.-L. Renneson
Page 16 – La réserve naturelle de Brouire à Bure (Tellin, province du Luxembourg) : inventaire floristique – par J. Saintenoy-Simon
À découvrir dans ce numéro
Tous concernés, tous acteurs : vers une gestion partagée de la nature
Depuis 1985, les Parcs Naturels en Wallonie cherchent à concilier écologie, développement local et participation citoyenne. L’approche patrimoniale propose de dépasser les tensions entre institutions en misant sur une coopération entre élus, habitants et experts, tous reconnus comme acteurs légitimes, pour une gestion collective et intégrée de la nature.
Vie printanière des abeilles psammophiles
Au début du printemps, Colletes cunicularius et Andrena vaga émergent sur des sols sablonneux pour y creuser leurs nids souterrains. Tandis que la première tapisse ses loges d’une substance protectrice et collecte du pollen varié, la seconde privilégie les saules et ferme l’entrée de son nid entre chaque récolte. Leurs comportements, accordés à la fragilité du lieu, nous rappellent que toute vie dépend d’un équilibre.
La coccinelle asiatique débarque
Originaire d’Asie, la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) a été introduite en Belgique pour lutter contre les pucerons et s’est rapidement répandue, colonisant divers milieux, dont la réserve du Vague des Gohmets. Sa grande diversité morphologique complique son identification. Cette espèce invasive menace les coccinelles indigènes et son introduction sans réglementation pose des questions de gestion durable.
La réserve naturelle de Brouire : une grande richesse sur un petit espace
Nichée à Bure (Tellin, province du Luxembourg), la réserve naturelle de Brouire impressionne par sa biodiversité floristique, malgré ses seulement 44 ares. Ce petit site calcaire concentre une grande variété de milieux : pelouses calcicoles mésophiles, prairies classiques, fourrés et bosquets en expansion, lisières riches en espèces et une flore commune bien représentée. Il abrite quatre espèces végétales protégées, témoins de son intérêt écologique. Aujourd’hui un peu négligée, la réserve gagnerait à bénéficier d’une gestion ciblée pour préserver ses pelouses menacées par l’embroussaillement.