Sommaire
Page 3 – Éditorial – par W. Delvingt
Page 4 – Les landes et pelouses sur sable de Brabant sablo-limoneux (deuxième partie) – par J. Taymans et G. Mahy
Page 13 – Un tour du monde de l’écologiste pur et dur – À la recherche de la conservation authentique de la nature (deuxième partie) – par J. Verschuren
Page 22 – So l’Fetch’Reu, fille fagnarde… adoptée par les Amis de la Fagne – par J. Fagot et A. Pironet
À découvrir dans ce numéro
Landes et pelouses sablonneuses en Brabant
Les landes et pelouses sablonneuses du Brabant sablo-limoneux constituent un habitat devenu rare et fragmenté depuis les années 1950. Malgré cette régression, elles abritent encore 393 espèces végétales, dont plusieurs sont menacées d’extinction. L’abandon de la gestion traditionnelle, l’urbanisation et l’eutrophisation expliquent en grande partie ce déclin. Ces milieux présentent néanmoins un grand intérêt écologique, hébergeant également une faune remarquable (reptiles, oiseaux, insectes). L’étude propose un plan d’action prioritaire visant à restaurer et reconnecter ces espaces fragmentés, essentiels à la conservation de la biodiversité régionale.
En 2050, se souviendra-t-on des pionniers de la nature ?
Ce tour du monde de la conservation révèle une situation alarmante : la majorité des parcs naturels ne sont protégés que sur le papier. Malgré quelques succès, l’explosion démographique et l’absence de volonté politique aggravent constamment la situation. Peut-être qu’en 2050, on reconnaîtra les efforts de ceux qui, dès 1950, ont tenté de préserver quelques fragments de nature authentique. Ces pionniers auront au moins essayé de léguer aux générations futures des témoins de ce qu’était la nature sauvage.
So l’Fetch’Reu : un bijou fagnard en pleine renaissance
Silence, cascades et panoramas époustouflants : bienvenue à So l’Fetch’Reu, ce petit hectare de fagne à 570 mètres d’altitude où la nature reprend ses droits. Propriété des Amis de la Fagne depuis 2004, ce site abrite un trésor écologique rare. Le défi ? Éliminer délicatement les épicéas plantés pour laisser la fagne authentique se régénérer, tout en préservant ce milieu fragile et typique des Hautes-Fagnes. Un site modeste par sa taille, mais majeur pour la conservation de ces habitats prioritaires menacés.