Sommaire
Page 1 – Éditorial
Page 2 – Une action de la Commune de Viroinval en faveur d’un des plus beaux sites du pays : La Montagne-aux-Buis à Dourbes (Province de Namur) – par Kurt Hofmans et Léon
Woué
Page 5 – Forêts valaisannes (Suisse) et Conservation de la Nature – par L. Colmant
Page 7 – La création de l’arboretum de Hosingen (Grand-Duché de Luxembourg) – par R. Vanesse
Page 12 – La herde ou troupeau commun de Sart-lez-Spa, Solwaster et Wayai – par L. Marquet
Page 15 – Une histoire unique en Occident, au siècle des saints : Walfroy le stylite – par Willy Lassance
Page 19 – Massacres au Parc national des Virunga (Zaïre) – par W. Delvingt
Page 22 – L’interview : Léon Woué – par W. Delvingt
À découvrir dans ce numéro
La Montagne-aux-Buis
À la Montagne-aux-Buis (Viroinval), au milieu des années 80, un tas de déblais a été déposé clandestinement sur une pelouse calcicole d’un très grand intérêt biologique. Ce tas de déblais a fortement modifié l’aspect de la pelouse et détruit une partie de la végétation typique de cet endroit. Après une dizaine d’années, les prunelliers, qui avaient poussé sur ce monticule, ont été coupés par l’équipe de gestion du Centre Marie-Victorin de Vierves-sur-Viroin. Restaient environ 24 m³ de déblais à évacuer. Très vite, l’utilisation de gros engins a été écartée. La commune de Viroinval a mis à la disposition des gestionnaires du site un camion léger équipé d’une petite grue. Pas moins de 6 camions ont été nécessaires pour enlever le tas de déblais.
La herde de Spa
Au 16e siècle, dans les environs de Spa, un herdier (pâtre de village) rassemblait chaque jour les bêtes à cornes des villageois pour former un « troupeau commun » (ou herde) et les emmener sur des pâturages appartenant à la communauté. Léon Marquet, historien, nous retrace ici les modalités et les aspects juridiques de cette pratique ancestrale, à travers 3 documents d’époque, issus des Archives de l’État à Liège.
Massacres au Parc national des Virunga
Le Parc des Virunga (Zaïre) est menacé par l’arrivée de soldats rebelles dirigés par Laurent Kabila. C’est le directeur régional du Parc, Norbert Mushenzi qui a lancé l’alerte, relayé par Vital Katembo, chercheur biologiste de la fondation Dian Fossey. Gorilles de montagne, antilopes, buffles et hippopotames sont massacrés à l’arme automatique, et leur viande se retrouve sur les marchés locaux. De plus, plusieurs dizaines de km² de forêt ont été totalement rasés. Norbert Mushenzi appelle les Organisations Internationales de Défense de la Nature à réagir rapidement.