Une avancée pour la protection de la nature en Wallonie : 949 hectares supplémentaires sous statut officiel
Le 7 novembre 2024, le Gouvernement wallon a reconnu 949 hectares de nouvelles réserves naturelles. Cette décision contribue à la progression vers l’objectif de 5 % du territoire wallon bénéficiant d’une protection stricte d’ici 2030.
Parmi ces 949 hectares, Ardenne & Gaume assure la gestion de plus de 100 hectares : 15 de nos nouvelles réserves ont été officiellement reconnues, ainsi que les extensions de deux réserves naturelles historiques :
Réserves naturelles d’Ardenne & Gaume officiellement reconnues :
- Fontaine Saint-Remacle (Trois-Ponts) — 1,255 ha
- Méandres de l’Ourthe (Hotton) — 2,9857 ha
- Basse Lomme (Nassogne) — 5,6764 ha
- Quatre-Vents (Vielsalm) — 3,816 ha
- Ruisseau des Rebures (Neufchâteau) — 2,2187 ha
- Tienne du Chenet (Beauraing) — 0,919 ha
- Sourd d’Ave (Rochefort) — 1,4164 ha
- Barbion (Dinant) — 1,801 ha
- Hauts de Poilvache (Yvoir) — 22,9105 ha
- Ruisseau du Bois de la Vanne (Bièvre) — 4,0671 ha
- Basse Semois (Vresse-sur-Semois, Bouillon) — 22,0445 ha
- Prairies de Moelenberg (Plombières) — 5,0798 ha
- Vallée de l’Escaut (Pecq) — 1,2401 ha
- Vallée du Ri de Bronze (La Roche-en-Ardenne) — 0,218 ha
- Vallon de Nestri (Viroinval) — 1,6550 ha
Réserves naturelles d’Ardenne & Gaume agrandies :
Un pas supplémentaire, mais encore insuffisant
Si chaque hectare protégé constitue une avancée, ce chiffre reste en deçà des attentes. Le chemin à parcourir pour atteindre les 5 % de territoire sous protection stricte est encore long. Pour rappel, nous sommes actuellement à environ 1,7 % des espaces naturels sous statut de protection fort. Les 949 hectares ajoutés cette année représentent une progression modérée, dans un contexte où la pression sur les milieux naturels ne cesse de croître.
Préserver la nature : un bénéfice pour tous
Les espaces naturels protégés offrent des refuges indispensables à la biodiversité, mais leur rôle ne s’arrête pas là. Ces surfaces contribuent à limiter les risques d’inondations en régulant les crues ; les milieux, tels que les tourbières, sont essentiels pour la capture durable du carbone. Elles participent également à la purification de l’air et de l’eau, soutiennent la pollinisation (et donc notre alimentation) et fournissent de nombreux autres services écologiques essentiels. Cependant, ces fonctions ne peuvent être assurées que si nous leur accordons l’espace nécessaire pour s’exprimer pleinement.
Cependant, les besoins de protection demeurent immenses. Les associations de conservation, dont Ardenne & Gaume, continueront à œuvrer sans relâche. La nature attend des engagements plus ambitieux pour assurer une protection à la hauteur des enjeux actuels.
Source : Biodiversité Wallonie
Crédit photo : Narthecium ossifragum & erica tetralix dans la réserve naturelle des Quetre-Vents © Julien Preud’homme
