Laîche paniculée
Carex paniculata
Cette grande laîche à tiges et feuilles rugueuses, fleurie de mai à juin. Essentielle pour l’écosystème, elle filtre les polluants, stabilise les berges et sert de refuge à la faune, notamment aux odonates. Jadis, ses feuilles étaient utilisées avec des chaumes pour couvrir les toits de bâtiments modestes.
Magnocariçaie
La magnocariçaie est un milieu humide dominé par des laîches de grande taille. Ces plantes herbacées vivaces, abondantes et diversifiées dans la réserve naturelle de Ben-Ahin, forment parfois des touradons comme pour la laîche paniculée. Ces monticules se construisent lentement au fil des années par l’accumulation des feuilles mortes et jaunies, s’élevant au-dessus du niveau des eaux environnantes.
Où observer cette espèce ?
D’autres espèces à découvrir

Æschne printanière
(Brachytron pratense) Grande libellule précoce vivant près des mares et eaux calmes, où ses larves se développent sur des débris végétaux durant 2 à 3 ans.

Laîche faux-souchet
(Carex pseudocyperus) Cette plante aux tiges et feuilles rugueuses forme des touffes sur les sols inondés en bordure des eaux.

Lentille d’eau à plusieurs racines
(Spirodela polyrhiza) Lentille d’eau flottante formant un tapis vert, elle épure l’eau, abrite la faune et régule la lumière dans les zones calmes et riches en nutriments.

Trèfle d’eau
(Menyanthes trifoliata) Plante semi-aquatique, le trèfle d’eau orne les mares au printemps et stabilise les berges grâce à ses racines et ses fleurs délicates.

Libellule fauve
(Libellula fulva) La Libellule fauve fréquente les eaux calmes et les roselières; le mâle bleuit à maturité, la femelle sort vers midi.

Sympétrum rouge sang
(Sympetrum sanguineum) Libellule rouge vif aux pattes noires, dressant l’abdomen vers le soleil pour limiter la chaleur grâce à la posture de l’obélisque.